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Terminator

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Le succès de la saga "Terminator" a engendré pléthore de copies. Découvrez en exclusivité un extrait de "J'i na rin veyu d'ça et ji m'a dit : j'a l'couie", le remake wallon salué par TéléFlandre.

Holywood n'a qu'à mieux se tenir !

Johnny soit qui mal y pense

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Cuisine et dépendances

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Il faut toute l’expérience et le savoir-faire de ce staff chirurgical pour pallier aux manques… de tout : manque de personnel, de matériel, et parfois même d’humanité !
Un épisode sous la ceinture qui laissera la ménagère de moins de 50 ans au fond du trou.

Ce n'est pas l'ange bleu

4.6
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Apéro calmos avant le barouf

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Le commandant Karim Mestaoui regardait Montpellier par la fenêtre de son bureau. Ses pensées voguaient au rythme de la pipe à eau sur laquelle il tirait. Son regard caressait la ligne en escalier de l'immeuble du Polygone, continua au-dessus des immeubles de l'Ecusson et s'arrêta sur la pointe orgueilleuse de l'église Saint Anne.

Il était arrivé depuis un peu moins d'un mois, et continuait pourtant à se demander si il aimait cette ville. Karim aimait les villes, qu'il traitait exactement comme il traitait les gens: il cherchait à les découvrir, les amadouer, les séduire parfois; mais rien ne pouvait rassasier sa curiosité à leur égard. Hors Montpellier lui échappait. Elle lui faisait penser à une très belle femme, dont on ne saurait dire si la beauté n'est que superficialité, ou un masque pour dissimuler un esprit brillant...

Il leva les yeux vers le ciel. Le fameux ciel de Méditerranée, celui de son enfance sur les plages d'Alger, celui de Cézanne. Sans un nuage alors qu'on était déjà en octobre, il semblait être par sa simple présence comme une promesse d'avenir radieux.
« Et pourtant, songea Karim, la tempête va bientôt se lever »

Il sourit.

Par cette même douce matinée d'automne, Henri-Gontrand Marcelin du Plantier sifflotait gaiement en admirant sa nouvelle devanture, qui annonçait fièrement sur l'avenue de Toulouse, un des boulevards les plus passants de Montpellier:
« Du Plantier Interim, du travail, pas pour la frime ».

Il en était fier, car il l'avait trouvé tout seul, son slogan, et il le trouvait chantant.
Henri-Gontrand Marcelin du Plantier aimait son agence.
Henri-Gontrand Marcelin du Plantier aimait son travail.

Il aimait voir arriver tous ces jeunes, moins jeunes, vieux, blancs, noirs, beurs, hommes, femmes, tout le spectre social du désespoir. Ils franchissaient son seuil timides, mais déterminés, les yeux pleins d'espoir à la recherche d'un emploi. Et ces orphelins du travail, ces oisillons rejetés du nid des agences publiques, Henri-Gontrand les recueillait et les renvoyait voler dans le ciel des forces vives de la population active.

Et pour cela, il avait sa méthode, une méthode d'abord éducative qui faisaient des agents envoyés par son agence des employés très recherchés. Il leurs apprenait une attitude basée sur des valeurs saines et malheureusement souvent oubliées: tout d'abord la soumission complète à son supérieur, puis l'oubli des droits sociaux les plus contre productifs, et dans l'ensemble une conscience aigüe de la place respective que chacun doit avoir dans la société ; et qu'il est mieux pour tous de ne pas vouloir en sortir.
Cette partie pédagogique de son métier était la préférée de Henri-Gontrand Marcelin du Plantier, sa façon à lui de s'engager dans le débat citoyen.

« Mathilde! »
Mathilde Rougon sursauta comme à chaque fois que Du Plantier l'appelait, provoquant une petite pluie de papiers divers au travers de son bureau.
« Mathiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilde!!! »

Nouvelle averse. Mathilde inspira profondément et combattit le picotement qui pointait déjà au coin de ses yeux. Elle se remit en tête les techniques de remise en confiance par la l'imaginaire qu'elle venait de lire dans « Femmes libres et sauvages » du Dr Kraimeu. Elle inspira profondément puis s'imagina être un arbre puissant, ses racines plongeant dans un océan d'estime de soi.
« MATHIIIIIIILDE! OU EST LE DOSSIER DES REINSERTIONS? »

La pluie fut cette fois accompagnée de chute intermittente de gommes et de crayons. Mathilde s'avança vers le bureau de Du  Plantier
« Je l'ai posé sur votre bureau ce matin, M. Du Plantier... »
Sa voix ressemblait à celle d'une petite souris qui indiquerait à un laborantin où se trouve les seringues.
« Allons, allons, ma petite Mathilde, pas de monsieur entre nous! Confiance et détente, en toute circonstance! »

Du Plantier, lui, trônait derrière son bureau de l'air le plus ministériel qu'il pouvait se donner. Il avait le visage rond et plutôt agréable, les yeux noisettes, et une crinière brune qu'il entretenait avec soin maniaque, et qui se déployait avec une sauvagerie savamment calculée.
Il reprit:
« Bien, alors, il va falloir songer à être précise, hein, ma p'tite Mathilde, précision est mère de profusion, hein? Parce quel là, je le regarde, mon bureau, je fouille je scrute, et pff, pas de dossier de réinsertion, pas du tout, et pourtant on le sait il est important le dossier, hein?
- Oui, Du Plantier.

L'Insertion Judiciaire par l'Emploi, ou IJE. Oui, une belle trouvaille. Du Plantier en était très fier. Des partenariats avec la région, l'état, la police. Des financements pour aider des petits délinquants à repartir du bon pied, soutenu par le brave Du Plantier et les réseaux de son agence. Des gens qui devaient travailler à tout prix pour éviter la case prison et même parfois effacer leur casier judiciaire, et ce quelles que soient les conditions de travail. Les mots préférés de Du Plantier, et de ses clients.

Un rugissement la tira de sa réflexion:
« MÖSSIEUR Du Plantier Mathilde! Pas de familiarité excessive, hein? Respect est père de société bien ordonnée, comme je dis, hein? Bon alors, il est où, ce dossier, hein, vous l'demande Mathilde! »
- Je crois que vous l'avez mis à vos pieds monsieur Du Plantier. »
Elle ne voyait plus qu'au travers d'une brume lacrymale, son arbre de confiance réduit à une pousse de  bonzaï. Mais elle tenait. Elle savait que la Rolex de son patron étalée sur son bureau était en mode chronomètre.

Elle savait que le record pour la faire fondre en larmes était de 2 minutes 27.
Aucun d'entre eux n'entendit la cloche d'entrée de l'agence.
« Et c'est un endroit pour classer les dossiers, ça Mathilde? Vous pensez que le plancher fait partie de l'organisation? C'est du je m'en foutisme, ça! A deux doigt de la faute grave ça! Pour un mère célibataire, bravo! Déjà que, hein? »
Explosion de larmes, record battu.

Un toussotement faussement discret se fit entendre dans le dos de Mathilde. Par dessus l'épaule tressautante de sa secrétaire, Du Plantier aperçu les silhouettes de deux hommes.
« Msieur Du Plantier?
- Oui, quoi, oui, hein, bien vous voyez bien que c'est pas le moment, là, hein? Rudesse est cousine de tous les vices, hein?
- c't'à dire qu'on a rencard...
- ... rapport à l'insertion... »

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Troisième Prise

3.625
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Notes du réalisateur :

Fiasco total! Un incident "technique" entraîne l'arrêt du tournage pour un temps indéfini...
Notes pour l'enquête : j'ignorais l'état dépressif du comédien.

Speakerine shakespearienne

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Je tourne et retourne cette singulière formule dans ma tête, la considère, mollement, puis la murmure crescendo jusqu’à la hurler en boucle... Ma machoire décroche, mon voisin, son téléphone. Le mystère reste intact.
Une speakerine shakespearienne? ...Et pourquoi pas le commandant Cousteau suisse ou un Sardou à l'huile tant qu'on y est! Je suis troublé.
De quoi s'agit-il!?! D'un coup des surréalistes, d’un nouveau médicament générique, d'une difficulté de la langue de Molière, ou bien encore d'une expression terroriste visant à miner nos conversations? J'oscille entre slogan vaseux et concept génial.

Speakerine...
Selon Robert (le petit!), nous sommes en présence d'une annonceuse, d'une présentatrice ; Larousse est plus lapidaire encore et Littré ne se prononce pas...
Il s'agit grosso modo d'une femme-tronc, à épaulettes, monopose et thermobrossée (la télé se cherchait alors!) dont la tâche principale est de présenter les programmes de télévision aux téléspectateurs, dans un décor aussi plat que la morue est salée! Une coquetterie historique (1935-1993) dont on se serait volontiers passé. Mais qu'on se le dise, nos chères speakerines furent et resteront à jamais dans nos mémoires le "chewing-gum des yeux et des oreilles", c'est ainsi.

Shakespearienne...
Gageons qu’avec un peu d'imagination, on arrive à dessiner les contours de ce qu'aurait pu être une speakerine du temps du célèbre dramaturge... Mais à quoi aurait bien pu servir une speakerine au 16e siècle, me direz-vous? La réponse est évidente et ne diffère pas du sort réservé à nos speakerines et speakerins du 20e : à MEUBLER bien sûr!

Euréka !
Si je résume, on obtient : une speakerine = un meuble, soit un magasin Ikea = la descendance! Nous sommes d'accord.
Dorénavant, lorsque vous monterez votre nouvelle étagère Billy ou un caisson Faktum dans votre salon, pensez que vous manipulez peut-être les rejetons de Denise Fabre, d'Evelyne Leclercq ou de Patrick Simpson-Jones... Amis bricoleurs, du doigté!

PS : L'espèce n'a pas totalement disparu, il en existe encore quelques spécimens sur la chaine RTL-TVI. (ils sont forts ces belges!)

Atelier #112

3.6
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"Marcher en crabe au XXIème siècle", "Passion Johnny", "La radioactivité entre amis", "Mon utérus s’appelle revient"…
La MJC de Baldenheim (Bas-Rhin) vous propose toute l'année une série d’ateliers thématiques (quotidien, loisirs, actualités…) pour apprendre et comprendre.